Rip Hopkins à la galerie - les livrets d'expositions disponibles :
2020 : C’est quoi l’été pour vous ?
2017 : Notre beauté fixe - Inédits
Né en Angleterre en 1972, Rip Hopkins a fait ses études supérieures à l’Ecole Nationale Supérieure de Création Industrielle à Paris. En collaboration avec Médecins sans frontières, il réalise des reportages photographiques et des documentaires sur les populations en danger aux quatre coins du monde. En 1996, il devient membre de l’Agence Vu. L’année suivante, il est lauréat de la bourse Mosaïque, du prix Kodak du jeune photo reporter et de l’Observer Hodge Award. En 2000, il obtient la bourse de la fondation Hachette, qui lui permet de réaliser une recherche photographique au Tadjikistan. Avec ce travail, il gagne le prix de la Fondation HSBC pour la Photographie, grâce auquel le livre Tadjikistan Tissages est édité chez Actes Sud en 2002. La même année, il est exposé par la galerie Le Réverbère à la FIAC puis à Paris Photo en 2003 et 2004 et obtient la bourse du FIACRE qui lui permet de réaliser le livre Déplacés, paru aux Editions Textuel en 2004.
Rip Hopkins fait de la photographie depuis qu’il a dix ans. C’est sa façon de collectionner le temps de sa vie et celui des autres. La photographie est son outil d’expression : un vaste terrain d’expérimentation intellectuelle et formelle. Il essaie de concilier cette expression personnelle avec une visibilité nécessaire (expositions, livres, magazines, films) et les moyens de sa survie. C’est un cercle : si on voit son travail, on sait qu’il existe donc on peut l’acheter et le photographe a les moyens pour produire. Mais qu’est-ce qu’un photographe exactement : un ethnographe, un artiste, un publicitaire, un enseignant, un voyou, un anthropologue, un journaliste ou un directeur artistique ? Peu de métiers soulèvent tant de questions. Chaque fois qu’il commence un nouveau travail, le photographe doit toutes se les reposer : qu’est-ce qu’une image aujourd’hui ? Combien de temps vivra-t-elle ? Comment la produire ? Quel commanditaire ? Quelle technique ? Quel positionnement ? Rip Hopkins est dans un questionnement et une remise en cause constants.
English
Born in England in 1972, Rip Hopkins studied industrial design at ENSCI (Ecole Nationale Supérieure de Création Industrielle), in Paris. Working with Médecins sans frontières (Doctors without borders), he has made photo-reportages and documentaries in South Sudan, Bosnia, Liberia, Uganda, Ingushetia, East Timor, and elsewhere. He joined Agence VU in 1996 and the following year received the Mosaïque Scholarship, the Kodak Young Photo-Reporter Award, the Observer Hodge Award and the Monographies Prize. In 2000, he received the Fondation Hachette Scholarship. The work that ensued resulted in the 2002 Fondation CCF Award and Tajikistan Weaving (Actes Sud Edtions). Displaced (Textuel Editions 2004) was produced with the support of the FIACRE Scholarship.
Rip Hopkins started photography when he was ten years old. It is his way of recording and collecting moments of his life and those of others. He perceives photography as a tool which presents vast possibilities for intellectual and formal expression. He trys to consolidate his personal art work with the necessity to make a living, harnassing various supports for his work such as exhibitions, books, press and films. Its a circle. If you see a photograph then you know that it exists, so you can buy it, so the photographer can produce work and survive. So what is a photographer exactly? Ethnographer, artist, advertiser, teacher, crook, anthropologist, journalist or artistic director ? Few professions are so diverse and so vague. Every time that Rip Hopkins starts a new work he is confronted with questions such as : what is an image today? How long will it survive? How should it be made? Who wants it? What technique should be used? Should there be a point of view or stand point? Constantly Rip Hopkins has to start over again.