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Julien Magre

© Julien Magre
Courtesy galerie Le Réverbère, Lyon

Représenté par la galerie Le Réverbère à Lyon depuis mars 2017.

http://www.julienmagre.fr/

Julien Magre à la galerie - les livrets d'expositions disponibles :

2023 : Silence

2021 : La galerie a 40 ans !

2021 : Envie(s) d’ailleurs !

2020 : C’est quoi l’été pour vous ?

2017 : Elles

 

Julien Magre  à Paris Photo - les livrets d'expositions disponibles :

2022 : livret d'exposition de Paris Photo

2019 : livret d'exposition de Paris Photo

2018 : livret d'exposition de Paris Photo

 

Julien Magre est né à Boulogne-Billancourt en 1973, vit et travaille à Paris.

Julien Magre est diplômé des Arts Décoratifs de Paris en 2000. Agnès b. repère le travail de Julien Magre à Paris Photo en novembre 2010 lors de la signature de son livre Caroline, histoire numéro deux, publié chez Filigranes. Il expose ainsi le livre et des tirages tirés de l’ouvrage à la librairie de la Galerie du Jour à Paris en janvier 2011. En parlant de ce projet qu’il mène maintenant depuis quinze ans, le photographe se dit « spectateur de [sa] propre intimité » : choisissant la bonne distance avec son sujet, ni trop loin, ni trop près, il documente son quotidien, et par là-même le rend poétique. Les photographies — qu’il réalise exclusivement en couleurs et en argentique, selon une méthode instinctive et libérée de toute contrainte — capturent la tendresse du temps qui passe sur les êtres aimés. L’intimité qui est ici montrée n’est jamais simple, puisque le photographe prend grand soin de ne pas dévoiler toutes les parcelles de sa vie et opère ainsi une transfiguration de la banalité quotidienne.

En parallèle, et avec le même souci de traduire le monde tout en l’amenant du côté d’une interprétation théâtrale, fictionnelle, voire onirique, Julien Magre travaille à l’élaboration de séries photographiques moins directement autobiographiques : avec Projets de Villes, en 2011, par exemple, il cherche à comprendre le rapport de l’homme à la nature, et sa lente transformation en territoire urbain. Pour La Route de Modesto, en 2009, s’associant à l’écrivain Marc Villard, il part à la conquête d’un univers californien nocturne, chargé d’une potentialité fictionnelle forte, avec ses routes, motels, stations service, piscines éclairées la nuit, tout autant d’indices d’un drame latent.

Il publie Caroline, histoire numéro deux aux éditions Filigranes en 2010, et Journal en 2012 chez Various édition, Troubles en 2015 accompagné d’un texte de Philippe Azoury et le Carnet de recherches qui l’accompagne (avec un texte de Rafael Garido) aux éditions Filigranes.

Son dernier livre Je n’ai plus peur du noir édité en novembre 2016 aux éditions Filigranes fait parti des 10 meilleurs livres sélectionnés par le Prix Nadar 2017. Il auto-édite en novembre 2016, avec son ami photographe Yann Stofer, le livre Poursuite, Alexandre Kauffmann accompagne le livre d’une nouvelle.

Julien Magre est attaché à l’objet photographique — la « boîte » de photographies. La photographie existe et s’épanouit par le livre, un objet que l’on peut tenir dans ses mains et manipuler afin de le faire sien.

Il a réalisé plusieurs expositions dans des galeries et festivals : en France, en Italie, Australie, Pays-Bas, et à New York en 2003, où son exposition fût notamment parrainée par Michael Stipe.

En 2014, S’il y a lieu, je pars avec vous, exposition collective du BAL (Paris),  avec Sophie Calle, Antoine d’Agata, Alain Bublex et Stéphane Couturier donnera lieu à un catalogue édité chez Xavier Barral. Il expose la même année au côté de Laure Vasconi à la Filature de Mulhouse et au Tri-Postal de Lille avec le collectif France(s) Territoire Liquide. En 2015, il expose sa série Elles veulent déjà s’enfuir au Château d’Eau de Toulouse. En janvier 2017, il présente sa série Troubles et Un hiver sans brume à la Galerie Le Lieu, à Lorient. Il montre pour la première fois sa série Je n’ai plus peur du noir au festival de Toulouse MAP en juin 2017, l’exposition est parrainée par Leica. Le livre Je n’ai plus peur du noir (Filigranes, 2016) fait partie des 10 meilleurs livres sélectionnés par le Prix Nadar 2017 ainsi que de la short-list livres d’auteur aux Rencontres d’Arles 2017. Dès lors, le noir et blanc apparaît dans sa pratique photographique.

Fannie Escoulen, qui connaît bien le travail de Julien Magre, organise un rendez-vous avec la galerie Le Réverbère à Lyon en mars 2016. Julien Magre y présente « ses boîtes photographiques » et propose à la galerie de montrer l’ensemble de son travail autour de sa famille.

En mars 2017, il rejoint la galerie Le Réverbère, à Lyon. En septembre de cette même année, avec l'aide à la première exposition du CNAP, est présenté Elles, un corpus de 350 images ( photographies, polaroïds, lettres… ) prises entre 1999 et 2017, autour de son travail sur sa compagne Caroline et ses deux filles, Louise et Suzanne, à la galerie Le Réverbère à Lyon, en résonance avec la Biennale de Lyon. Elles est ensuite exposée au Théâtre La Passerelle, Scène nationale des Alpes du Sud, à Gap, en février 2019.
En 2018, il expose pour la première fois à Paris Photo, sur le stand de la galerie Le Réverbère, avec une constellation de photographies accompagnée d’une sélection de livres, dont la récente collaboration avec son fidèle éditeur Filigranes : La robe et la main, réalisé pour la Carte Blanche PMU. Il expose de nouveau à la galerie en janvier 2019, pour La poésie abstraite du réel, aux côtés de Bernard Plossu, Serge Clément et Baudoin Lotin.

En 2022, Julien Magre est selectionné pour la commande photographique Radioscopie de la France initié par le ministère de la Culture et confié à la Bibliothèque nationale de France, et est le Lauréat en juin 2022 du Prix Niépce Gens d’images.

 

Ce texte reprend certains passages biographiques écrit par Léa Bismuth.

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